Histoire de la notation musicale

Histoire de la notation musicale

Des lettres (A, B, C, D, E, F, G) aux syllabes Do à Si

La notation musicale prend racine dans la culture grecque même si on peut retrouver des indications musicales sommaires dans des cultures antérieures. Hors, comme maintenant le do et sa gamme majeure sont les références, dans la musique grecque, le la et ce qui est aujourd’hui considéré comme le mode phrygien étaient la base.

Pour plus de détails, les gammes grecques (développée en différents modes) étaient naturellement considérée comme descendante. De plus, elles étaient divisés en deux tétracordes (ayant la même définition que de nos jours), la note centrale, la note qui initiait le deuxième tétracorde étant la plus importante. Hors, à l’époque, le mode que l’on nommait dorien (comme je l’ai mentionné plus haut il est maintenant nommé phrygien) était la base. Celui-ci se développe ainsi : mi-ré-do-si la-sol-fa-mi. Vous pouvez constater que le la est au centre.  Nous transposons la gamme majeure de do et les gammes mineures de la dans les douze tonalités, les Grecs faisaient de même avec leur gamme dorienne.

C’est  Guido d’Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028, s’inspira d’un hymne des vêpres, un chant grégorien, chanté le 24 juin pour trouver un nom à chaque note de l’octave. C’est tout simplement qu’il a détaché la première syllabe au début de chaque verset. Musicalement, chaque vers commence sur un degré plus haut que le précédent : ainsi les notes correspondantes furent-elles nommées d’après la première syllabe de chacun des vers.  Arezzo a fait ce changement car les lettres se chantaient mal. L’origine de la musique associée à ce poème est peu claire. Il est probable qu’elle soit une création de Guido d’Arezzo lui-même, ou le réemploi d’une mélodie existante.
Utqueant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Ionaes
Pour que puissent
résonner des cordes
détendues de nos lèvres
les merveilles de tes actions,
enlève le péché
de ton impur serviteur,
ô Saint Jean
Poème écrit par Paul Diacre (730/799) – Hymne à St Jean Baptiste
Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d’Arezzo ne comportait que 6 notes. On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la. Le « si » n’est nommé qu’à la fin du 16ème siècle. Le « ut » deviendra « do » au 17ème siècle, sans doute pour une plus grande facilité de prononciation dans le chant. « ut » n’est pas très pratique, c’est pourquoi on l’a remplacé par « do », début de « domine » (Seigneur).

Livre :

Th. Gerold. Histoire de la musique : des origines à la fin du XIV siècle. Paris. 1936.

Sites internet (consulter le 30 juin 2016) :

http://medieval.mrugala.net/Musique%20medievale/Origine%20du%20nom%20des%20notes%20de%20musique.htm

https://fr.wikibooks.org/wiki/Bases_de_solf%C3%A8ge/Gammes_et_intervalles

https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_de_la_Gr%C3%A8ce_antique

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_notation_musicale